Le ministre chargé de la ville et du logement, Julien Denormandie, est en visiste dans la région toulousaine, ce lundi 8 avril 2019. Il vient notamment signer quatre projets de rénovation urbaine, dont celui du quartier du Val d'Aran, à Colomiers, près de Toulouse.
Le Grand Val d’Aran - Val d'Aran-Poitou-Bel Air-Fenassiers - est l'un des deux quartiers de Colomiers intégrés, depuis 2014, dans le périmètre national de la Politique de la Ville. Un projet urbain va en redéfinir la physionomie. En concertation avec les habitants.
Ce projet fait partie des quatre qu'est venu lancer et soutenir Julien Denormandie, ministre en charge de la ville et du logement, lundi 8 avril 2019. A son arrivée à Colomiers, il a justement insisté sur l'importance de la participation des habitants à la réflexion sur la transformation de leur quartier.
Julien Denormandie doit se rendre ensuite dans le quartier du Mirail (Bellefontaine et la Reynerie) à Toulouse. Le Mirail qui fait partie du NPNRU (nouveau programme national de renouvellement urbain). Il rencontrera notamment les responsables de la plateforme emploi entreprise de la Reynerie, un guichet unique qui met en lien des entreprises locales qui cherchent à recruter des collaborateurs et les demandeurs d’emploi issus des quartiers prioritaires.
Les quatre chantiers prioritaires de rénovation urbaine à Toulouse, soutenus par l'Etat, sont donc : le Grand Mirail, Empalot, Val d’Aran et Les Izards. Ce qui représente près de 50 000 habitants.
Le DAL interdit d'approcher le ministre
L'association Droit au logement voulait approcher le ministre Denormandie pour évoquer avec lui le cas de Jacqueline, cette Toulousaine de 76 ans menacée d'expulsion du logement qu'elle occupe depuis 36 ans.A cette fin, quelques-uns des militants de l'association avaient infiltré la médiathèque d'Empalot, que devait visiter Julien Denormandie.
Les forces de l'ordre souhaitant éviter à tout prix cette rencontre, la médiathèque a été fermée (avec les militants à l'intérieur) et la visite ministérielle déviée, ainsi que l'ont rapporté les journalistes de France 3 Occitanie présents sur place.