Le tribunal d'instance de Toulouse a mis un coup d'arrêt à la procédure d'expulsion du squat de l'hôtel de la Glacière, au nord de Toulouse. La fin d'un bras-de-fer entre l'établissement public foncier local et les mineurs isolés étrangers qui occupaient les lieux depuis octobre 2017.
Le dimanche 15 octobre 2017, le collectif AutonoMIE avait réquisitionné un hôtel désaffecté, dans le nord de Toulouse. Son objectif : loger 70 jeunes mineurs isolés étrangers originaires d'Afrique subsaharienne.
Selon certaines associations, le conseil départemental de Haute-Garonne, qui devait prendre en charge ces jeunes, leur refusait l'accès à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), au motif qu'il est compliqué de prouver leur minorité.
L’ancien hôtel désormais squatté avait été racheté récemment par l’établissement public foncier local de Toulouse Métropole : le terrain devrait servir à l’aménagement ferroviaire de Toulouse nord.
C'est donc l'EPFL qui avait engagé une procédure d'expulsion pour laquelle il vient d'être débouté.
Une victoire en demi-teinte pour les jeunes et leurs soutiens puisque la question de la prise en charge n'est en rien réglée par cette décision.