Toulouse : un policier organise une fête en plein confinement et agresse les gendarmes alertés pour tapage nocturne

C'est une information de nos confrères de la Dépêche du Midi. Le soir du 1er novembre au début du 2ème confinement, à Saint-Jean au nord de Toulouse, un policier a été interpellé par les gendarmes pour une fête non masquée. Il s'est rebellé : placé en garde à vue il est mis en examen pour violences.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'information embarrasse à la fois les policiers comme les gendarmes. Contactés par France 3 Occitanie, ils confirment l'histoire révélée par le quotidien toulousain "la Dépêche du Midi" mais se refusent à la commenter. Seul le parquet de Toulouse est en mesure de le faire. 

Selon le journal local, des gendarmes interviennent le 1er novembre, dans une commune au nord de Toulouse, après avoir reçu plusieurs appels de locataires d'une résidence. En cause, le bruit provoqué par une fête chez un de leurs voisins, malgré le confinement. 

Arrivés sur place, les militaires sonnent à la porte de l'appartement concerné. Un homme ouvre, sans masque sur le nez. Très rapidement, il indique aux membres des forces de l'ordre être un "collègue". Il est policier. 

Le policier se rebelle

Le fonctionnaire de police, âgé de 47 ans ne semble pas se sentir concerné par les restrictions et les mesures sanitaires liées au confinement et vit très mal l'intervention des gendarmes. Le fêtard s'en prend par deux fois à l'un d'entre-eux. 

76 heures plus tard, le policier est placé en garde à vue à la compagnie de Toulouse Saint-Michel. Selon la Dépêche du Midi, il aurait alors expliqué que certains de ses invités, le soir du 1er novembre, étaient eux même policiers.

Garde à vue et mise en examen

Déféré devant un procureur, il comparaîtra le 4 mai prochain devant le tribunal correctionnel pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique".
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité