A Toulouse la pratique d'une activité physique lors de la pause déjeuner a le vent en poupe. Cela ne se limite plus à la traditionnelle course à pied ou à la partie de squash. De nouvelles pratiques se développent et certaines entreprises n'hésitent pas à les financer en partie.
Après le sport sur ordonnance, voilà le sport impulsé par l'employeur. A Toulouse, de plus en plus d'entreprises incitent leur salariés à pratiquer une activité physique pendant leur pause méridienne. Certains entrepreneurs les financent même en partie, persuadés qu'ils ont tout à y gagner.
"Une coupure dans la journée"
"Cela me permet de vraiment faire une coupure dans la journée qui peut parfois durer jusqu'à 19h00 ou 19h30 et ça permet vraiment d'oublier parfois un peu les petits soucis du matin pour recommencer l'après-midi". Guillaume, commercial dans le secteur du bâtiment est un adepte du sport pendant la pause déjeuner. Il a choisi le padel, un sport dérivé du tennis pour se dépenser.Benoît, ingénieur en mécanique chez Airbus a choisi pour sa part de pratiquer l'escalade entre midi et deux. "Cela me permet de me dépenser" dit-il, "de trouver un meilleur état d'esprit, de me calmer et de pouvoir repartir l'après-midi et être libéré et frais".
Un intérêt pour les entreprises
Etre libéré, mieux disposé après le sport, voilà qui peut être un atout pour les entreprises. Le patron de cette entreprise de Colomiers spécialisée dans la climatisation et le chauffage l'a bien compris. Il a décidé d'inviter ses salariés à venir une fois par semaine dans une salle de sports proche de leur bureau et prend en charge 60% du prix des séances.Lui-même est un sportif convaincu et il a décidé de partciper à ces séances au même titre que ses salariés : "en favorisant le bien-être individuel de nos salariés, la bonne ambiance collective, je crois qu'on travaille et qu'on favorise la satisfaction de nos clients".Nos collaborateurs sont globalement en attente d'oxygénation et les entreprises doivent se saisir de cette demande" explique Julien Aguilar, président et fondateur d' AGTHERM
Pour beaucoup, c'est aussi un moyen de voir ses collègues autrement et de moins parler travail pendant la pause de midi. Et pour les entreprises qui privilégient les sports collectifs, un moyen de favoriser la cohésion de leurs équipes.
Voyez le reportage de Serge Djian et Thierry Villéger :