Promouvoir l'égalité des chances et l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté, c'est l'ambition des rencontres de la fraternité qui ont lieu chaque année à la préfecture de Toulouse. Elles mettent en avant des dispositifs de tutorat, de parrainage et d'accompagnements individuels.
Chaque année la préfecture de Toulouse met en avant les organismes, écoles et associations, qui aident les jeunes en difficulté, ou d'autres issus des quartiers à s'insérer dans la vie professionnelle.
Les dispositifs sont nombreux. Et les jeunes qui en bénéficient peuvent plus facilement s'orienter et mettre en avant leurs talents et leurs compétences.
Depuis septembre, Nadia et Ayoub vont toute les semaines à Sciences-Po Toulouse pour suivre des cours. ils ont intégré un cursus pour accéder à la fonction publique. Ils y apprennent le droit, la philosophie. Ils ont aussi des cours et du coaching mais pour apprendre à se présenter et acquérir certains codes.
Nadia a 27 ans. La jeune femme est licenciée en art et en langues étrangères. Elle a grandi dans une cité des minimes à Toulouse. Un quartier prioritaire et un critère essentiel pour suivre cette formation. Nadia n'aurait jamais osé, toute seule, pousser la porte de la faculté de sciences politiques.
A la fin de l'année, elle espère décrocher un concours pour travailler au Ministère des affaires étrangères.
L'école a accompagné une centaine de jeunes dans ce cursus et plus de la moitié d'entre eux ont intégré un poste de fonctionnaire.
Des associations, comme "Nos quartiers ont du talent" oeuvrent elles aussi à l'intégration professionnelle des jeunes en difficulté. 250 bénévoles, issus du monde du travail et de l'entreprise, donnent de leur temps pour accompagner des jeunes diplômés venus de milieux modeste vers leurs futurs emplois.
Un système de parrainage, qui fonctionne 7 jeunes sur 10 passant par ce dispositif décrochent un job dans les 6 mois.
Le reportage de Martin Vanlaton et Laurence Boffet