Toulouse : sale ambiance dans la campagne pour les municipales

Quentin Lamotte, candidat du rassemblement national aux municipales de Toulouse, condamme une violente agression par des milices d'extrême gauche. 4 plaintes ont été déposées.

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Hier, dimanche 09 février, Quentin Lamotte et ses colistiers, candidat du Rassemblement National à la mairie de Toulouse, ont été pris à partie sur le marché du Cristal à Toulouse.

C'est dans un communiqué que le candidat du Rassemblement Toulousain dénonce et condamne cette "violente agression." Il affirme avoir déposé "4 plaintes pour violences aggravées et entrave concertée à l'exercice de la liberté d'expression avec destruction et dégradation."
Dans ce texte, il explique :

Nous avons été violement agressés par une trentaine d'individus se revendiquant des milices antifas. Plusieurs colistiers et militants ont été bousculés, plaqués contre les murs et molestés, certains ont été blessés...

"Cassez-vous, cassez-vous..."

Dans la vidéo qui dure 2 minutes (format twitter oblige), que Quentin Lamotte a diffusé sur son compte twitter, on voit bien une altercation avec des bousculades et des prospectus qui volent. On entend des personnes crier "cassez-vous, cassez-vous" mais pas de "violente agression" ni de "coup de bâtons".
Nul doute que le candidat a gardé la suite de la vidéo pour justifier ses dires devant les policiers.
Contacté par France 3 Occitanie Quentin Lamotte précise :

Nous gardons le reste de la vidéo pour l'enquête. Nous avons été agressés par une dizaine de personnes se revendiquant par leurs paroles et leurs chants anticapitalistes.

"Face aux violences, pas de silence ni de complaisance"

En décembre dernier des tracts avaient été collés sur la vitrine de la permanence de campagne de Jean-Luc Moudenc.
 


Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et candidat pour les municipales a réagi hier soir sur son compte twitter. Il se dit "inquiet de la tournure que prend le débat des municipales avec la multiplication des attaques contre les candidats."

"Ces événements n'amènent rien au débat politique"

Maxime Le Texier, membre d'Archipel Citoyen, ne veut pas stigmatiser ce genre d'événement.

Il y a une instrumentalisation de ce genre de micro-fait pour polluer la campagne. Ces événements ne sont pas intéressant et n'amènent rien au débat politique.

Archipel citoyen a publié une tribune pour remettre les vrais enjeux de la campagne au débat au lieu de polémiquer sur ce genre d'incidents.
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