Les chauffeurs de taxis toulousains veulent que l'interdiction de Uber soit appliquées. Interdite depuis le 1er janvier en France, l'application met en relation des chauffeurs non-professionnels et des particuliers. Les taxis toulousains sont en grave ce jeudi.
Les taxis toulousains veulent que l'interdiction de l'application Uber soit appliquée. Malgré son interdiction, elle continuerait d'être utilisée sur l'agglomération toulousaine. Plusieurs recours judiciaire placent en effet Uberpop dans le flou.
Le service Uberpop met en relation des particuliers et des conducteurs non professionnels, une activité interdite et visée par la loi Thévenoud du 1er
octobre 2014. Uber conteste depuis plusieurs mois cette loi Thévenoud qui encadre l'activité des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC). La filiale française a ainsi déposé deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), sur l'usage de la géolocalisation et la fixation des tarifs, qui ont été transmises vendredi dernier par la Cour de cassation au Conseil constitutionnel. En France, UberPop est aussi dans le viseur des sociétés de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) et de syndicats de taxi qui ont demandé à la cour d'appel de Paris d'interdire ce service. La cour doit rendre sa décision le 31 mars.