Dans 70% des accidents aériens, les facteurs humains sont en cause. A l'origine, il y a tres souvent une panne technique gérable que les pilotes, soumis au stress, n'arrivent pas à gérer. Un laboratoire à Toulouse (Insae-Supaero) tente de s'imiscer dans la tête des pilotes stressés
Ce laboratoire à Toulouse tente de comprendre l'effet du stress incapacitant sur ces pilotes. Son objectif, c'est de proposer de nouvelles solutions.
L'on teste par exemple sur des pilotes, le comportement oculaire lorsqu'il se trouve en situation inhabituelle (par exemple l'obligation d'atterrir moteur coupé).
Les analystes de l'Insae-Supaero ont constaté notamment qu'un pilote peur négliger un signal sonore d'alarme lorsqu'il est concentré précisément sur un autre indicateur de son tableau de bord.
Les analystes citent l'exemple de ce pilote si concentré sur son GPS qu'il a négligé le signal sonore indiquant qu'il n'avait pas sorti son train d'atterrissage.
Vidéo : le reportage de Mathilde Laban et Denis Tanchereau