Une cinquantaine de personnes ont participé à une fête au sein des locaux de l'internat de médecine de Rangueil, à Toulouse, dans la soirée du 9 avril dernier. La direction du CHU a condamné fermement la tenue de ce rassemblement non autorisé. Une enquête administrative est en cours.
"Fête de trop ?" chanterait Eddy de Pretto... Une cinquantaine de personnes ont participé à une soirée, le vendredi 9 avril dernier, dans les locaux de l'internat de médecine de Rangueil à Toulouse (31). Un rassemblement organisé en pleine crise épidémique qui interroge, et qui a provoqué une vive réaction de la part du CHU.
Une enquête interne en cours
Dans un communiqué publié ce 16 avril, le CHU de Toulouse "condamne avec la plus grande fermeté" ce rassemblement, évoquant une cinquantaine de personnes impliquées. La direction indique qu'une enquête administrative est en cours, afin notamment d'identifier les organisateurs et les participants, "pour lesquels des sanctions disciplinaires fortes seront prises".
L’association des internes des hôpitaux de Toulouse, non informée de cette soirée, a elle aussi dénoncé fermement ce rassemblement "dans un des bâtiments dont elle a la responsabilité", poursuit le communiqué. Tous les internes de Rangueil ont été convoqués en visioconférence, ce 15 avril, par les instances du CHU , qui les a informés de l'enquête en cours et des sanctions disciplinaires encourues.
L'internat en partie fermé ce week-end
La direction du CHU indique par ailleurs que de manière conservatoire, l'internat de Rangueil sera fermé ce week-end, du 16 au 19 avril, sauf pour les internes de garde. Le communiqué stipule qu'elle se réserve "la possibilité d’une fermeture systématique de l’internat tous les week-ends et ce jusqu’à la fin de la crise sanitaire."