Cela fait maintenant plus d'un mois que l'université Jean-Jaurès à Toulouse est totalement bloquée par des étudiants et personnels grévistes. Ils ont investi quelques-uns des bâtiments du campus, une occupation qui s'est accompagnée de nombreuses dégradations
Une allure de camp retranchéUn abri de fortune fait de palettes et de sac plastiques, difficile de croire que nous sommes sur le campus d'une université toulousaine. Pourtant, l'Université Jean Jaurès a pris, aujourd'hui, des allures de camp retranché.
Devant chaque entrée, des barricades infranchissables et l'interdiction formelle pour notre caméra de rentrer dans les locaux.
A l'intérieur les dégâts seraient nombreux
Des photos ont été prises par des étudiants non-grévistes pour dénoncer les dérives liées au blocage de l'Université. Des dégradations parfois liées à l'occupation des bâtiments. Ils seraient plus d'une soixantaine à vivre là nuit et jour.
C'est le prix à payer
Il y a encore quelques mois l'université Jean Jaurès était flambant neuve. Aujourd'hui, on ne compte plus le nombre de chaises volés et de graffitis sur les murs. Mais pour les partisans du blocage, c'est le prix à payer pour défendre leur cause.
Pour l'heure aucune estimation n'a été réalisée pour chiffrer le coûts des dégâts. Mais la facture des travaux de rénovation pourrait être salée.
Vidéo : un reportage de Cécile Fréchinos et Marion Bazerque