L'agence bancaire avait été saccagée pendant une manifestation de "gilets jaunes", le samedi 19 janvier. Elle rouvre ses portes ce mardi. Une personne avait arrêtée sur place mais elle a été mise hors de cause.
L'agence Banque Populaire de Toulouse, située rue Alsace-Lorraine, a rouvert ses portes sous haute surveillance, ce mardi. Elle avait été saccagée par des casseurs lors de la manifestation des "gilets jaunes" le samedi 19 janvier. Aujourd'hui, des vigiles en ont assuré l'entrée, 48 heures après les faits.
Vitres brisées, local de fourniture dévalisé, tentative d'incendie... Pendant de longues minutes, le hall d'entrée de cette agence bancaire a été vandalisé. Des centaines de documents ont été étalés sur le sol, d'où l'inquiétude des clients.
"L'ensemble des clients de la Banque Populaire que je connais et qui ont leur compte dans cette agence étaient inquiets, assure Christine Boubenes, une cliente venue dès ce mardi matin. Ils ne savaient pas si des papiers confidentiels avaient été dispersés."
Pas de documents confidentiel
Ces documents ne contiennent aucune donnée personnelle selon la direction. "C'est une zone d'accueil avec beaucoup de papiers qui sont essentiellement des bordereaux de remise de chèque, d'espèces, des formulaires... Mais rien de confidentiel pour les clients", assure Pierre Tastet, directeur général adjoint de la Banque Populaire Occitane qui a déposé plainte dimanche matin suite à ces dégradations.
Malgré le choc, les conseillers sont au travail. Pour tous les salariés, ouvrir ce matin était une nécessité : "C'est très important pour nos clients, pour les équipes pour montrer qu'on continue à accompagner nos clients en fonctionnement normal", indique Christophe Guillen, directeur Banque populaire agences du centre-ville.
Plusieurs jours de travaux vont encore être nécessaires, essentiellement des travaux de protection pour ne pas risquer d'être de nouveau la cible des casseurs.
Regardez le reportage de Karine Pellat et Virginie Beaulieu
L'enquête se poursuit pour trouver les auteurs de ces dégradations. Une personne se trouvait sur place quand la police est arrivée mais elle a été mise hors de cause.