Lundi 27 novembre, la Préfecture de Haute-Garonne lance le principe de la circulation différenciée en cas d'épisode de pollution, avec la vignette Crit'Air. Voici ce qu'il faut en retenir...
Après Paris, Lyon, Grenoble, Lille et Strasbourg, la ville de Toulouse adhère donc au principe de circulation différenciée en cas d'épisode de pollution.
La vignette Crit'Air permettra de distinguer les véhicules polluants, de ceux autorisés à circuler n'importe où, durant ces épisodes. Seuls les véhicules dotés de certificats Crit'Air 0, 1,0 2, ou 3 le pourront.
Quelques dérogations seront toutefois accordées, notamment pour les véhicules d'intérêt général (type secours, santé), les véhicules assurant l'approvisionnement des commerces, le transport des personnes, les bus de transports en commun et les véhicules assurant du co-voiturage (à condition de tranporter au moins trois personnes).
Le périmètre
Conformément à ce qui était pressenti, le périphérique toulousain est exclu du dispositif d'interdiction. Il en représente la limite mais cette année tout au moins, les véhicules les plus polluants ne sont pas interdits de circuler sur la rocade toulousaine.
C'est donc la ville et la ville seule qui est concernée.
Les vignettes
Les automobilistes doivent donc se procurer leur vignette Crit'Air dans les meilleurs délais. A défaut, ils peuvent être verbalisés. Même si la Préfecture a indiqué ce lundi 27 novembre 2017 que les premiers contrôles seraient pédagogiques et donc bienveillants.
Plus tard, le fait de circuler dans Toulouse à bord d'un véhicule en violation des mesures de circulation différenciées décidées lors d'un épisode de pollution atmosphérique pourra être puni d'une amende de 68 euros pour un véhicule léger, de 135 euros pour un poids-lourd.
Et ce dès le 3ème jour consécutif d'un épisode de pollution.
Pourquoi un tel dispositif ?
Le préfet Pascal Mailhos a rappelé que 2 800 décès prématurés dûs à la pollution ont lieu chaque année en Occitanie. Il s'agit donc d'une mesure de santé publique.
Réduire la pollution augmenterait en effet de 9 mois l'espérance de vie des habitants.
Voir le reportage de Julie Valin et Marc Raturat, de France 3 Occitanie :