Plus d'un an après les faits, le gendarme qui avait menti en prétextant une agression sur sa personne à l'arme blanche dans la gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) a été condamné à de la prison. Il a également interdiction d'exercer la profession de gendarme pendant cinq ans.
Le verdict a été rendu pour l'homme qui avait menti, en faisant croire qu'il avait été agressé dans la caserne de Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne). Il est condamné, ce mardi 10 janvier 2023, à 12 mois de prison, avec un sursis probatoire de deux ans, nous a indiqué le Parquet de Toulouse.
Ce sursis probatoire signifie qu'il devra respecter un ensemble de conditions pendant deux ans. Si ce n'est pas le cas, il sera emprisonné pendant 12 mois. Le tribunal correctionnel l'a reconnu coupable de dénonciation d'un délit imaginaire, et dégradations de biens publics.
Le 11 novembre 2021, le militaire de 54 ans affirmait avoir été victime d'une agression au couteau sur le parking de la gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais.
Il avait même tiré en l'air à deux reprises, et certifiait que l'inconnu qui l'agressait avait pu prendre la fuite. Une enquête avait été rapidement ouverte, pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Une semaine après les faits, le Parquet annonçait que l'homme avait menti
Mais une semaine plus tard, le Parquet de Toulouse indiquait que l'homme avait menti. La Section de recherches de la gendarmerie de Toulouse avait en effet des doutes sur la version du gendarme. Et le procureur a alors engagé des poursuites, pour "dénonciation d'un délit imaginaire et dégradations de biens publics".
Concernant le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Toulouse ce 10 janvier, le Parquet a également précisé que le quinquagénaire devra également suivre un protocole de soins, et a interdiction d'exercer la profession de gendarme et de porter une arme pendant cinq ans. L'ensemble de ces dispositions sont appliquées dès maintenant.