Un homme en garde-à-vue en Haute-Saône pour avoir menacé l'école juive Ozar-Hatorah

Un homme soupçonné d'avoir proféré des menaces de mort dans un appel téléphonique à l'école Ohr Torah (ex-Ozar Hatorah) de Toulouse où Mohamed Merah a froidement assassiné trois enfants et un père de confession juive, a été interpellé jeudi en Haute-Saône et placé en garde à vue.

Un homme a été placé en garde à vue jeudi en Haute-Saône. Il est soupçonné d'avoir proféré des menaces de mort dans un appel téléphonique à l'école Ohr Torah (ex-Ozar Hatorah) de Toulouse où Mohamed Merah a froidement assassiné trois enfants et un père de confession juive en mars 2012.

Cet homme est soupçonné d'avoir téléphoné lundi à l'établissement en se faisant passer pour "le cousin de Mohammed Merah", et en disant qu'il voulait "tous les tuer", a indiqué une source proche de l'enquête. Il devait être déféré vendredi devant le parquet de Vesoul, qui ne souhaite pas s'exprimer sur l'affaire pour l'instant, mais tiendra un point-presse vendredi après-midi.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie Haute-Saône et à la police de Toulouse, sous la direction conjointe des parquets de Toulouse et Vesoul.

L'école Ohr Torah est souvent la cible de menaces​

L'école Ohr Torah est régulièrement la cible de menaces et d'appels malveillants qui font l'objet d'un signalement systématique au parquet. Le 19 mars 2012, Mohamed Merah y a abattu trois enfants et un enseignant. L'école s'appelait alors Ozar Hatorah. Il avait tué trois militaires dans les jours précédents à Toulouse et Montauban. Finalement identifié par les enquêteurs, il a été tué par le Raid le 22 mars à l'issue du long siège de son appartement à Toulouse.

Retrouvez ici tous nos articles sur l'affaire Merah.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité