Saisi par le collectif d'opposants à la vente d'une part du capital de l'aéroport, la Région Midi-Pyrénées, en tant qu'actionnaire majoritaire, a refusé ce mardi d'agir devant la justice en nullité du pacte qui lie l'Etat et le futur actionnaire principal chinois, le consortium Symbiose.
Les élus du Conseil régional Midi-Pyrénées ont refusé ce mardi d'agir en nullité contre le pacte d'actionnaire qui lie l'Etat à Symbiose dans la procédure de vente de parts de l'aéroport de Toulouse, la droite et le centre mêlant leurs voix à la majorité socialiste.
Le Conseil Régional avait été saisi par le collectif qui s'oppose à la vente de 49,99 % du capital par l'Etat au consortium chinois. Après de longs débats ce mardi matin en séance plénière, une large majorité s'est dégagée pour refuser d'agir en nullité contre le pacte d'actionnaires.
"ATB (aéroport de Toulouse) est une société privée, a indiqué Martin Malvy, le président PS du Conseil régional, et dans ce domaine les pactes entre plusieurs actionnaires à l'exclusion des autres ne sont pas illicites. Nous n'aurions donc aucun intérêt à agir en justice".
Au nom du groupe UMP, Vincent Terrail-Novès a indiqué condamner "une décision subie" prise "unilatéralement" par le gouvernement, mais a indiqué ensuite se ranger à la position de Martin Malvy et ne pas soutenir la délibération qui demandait à la région d'agir en nullité.
Jeudi, ce sont les élus de Toulouse-Métropole, autre actionnaire minoritaire, qui devront se prononcer sur le même sujet.