Des chauffeurs routiers se réunissent ce soir à 21h30 à Saint-Jory pour décider des actions à mener.
Opérations escargot, blocage de sites industriels ou de dépôts pétroliers: les routiers entament ce dimanche soir une grève reconductible pour réclamer des augmentations de salaires, un mouvement censé gêner le patronat sans peser sur les particuliers.
"L'objectif c'est pas de bloquer la population mais de toucher les employeurs", prévient d'entrée de jeu Pascal Goument, de la CFTC-GND, alors qu'une cinquantaine d'actions sont prévues sur l'ensemble du territoire dans la nuit de dimanche à lundi.
En cas de blocages d'axes routiers, aux péages d'autoroute par exemple, seuls les poids-lourds seront stoppés par les grévistes, qui laisseront passer les véhicules légers. S'il y aura "forcément, à la marge, un peu de ralentissement",selon Jérôme Vérité, patron de la CGT Transports, la grève ne devrait pas paralyser la circulation.
L'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC donnera le coup d'envoi de ces opérations dès 22H00. Elles "dureront au moins jusqu'à mardi", date de la prochaine séance de négociation annuelle obligatoire (NAO) dans le transport routier de marchandises, où les syndicats espèrent obtenir des augmentations de salaires de 5%.
Les organisations syndicales exigent en outre un 13e mois, la suppression de la carence maladie, ainsi que l'ouverture de négociations sur la gestion des fins de carrière et une protection sociale plus forte (mutuelle, prévoyance, dépendance). Elles se disent résolues à obtenir des engagements de la part des fédérations patronales, quitte à faire durer les négociations.
Dans la région Midi-Pyrénées, les routiers doivent se réunir ce dimanche soir à Saint-Jory pour décider des actions à mener.