VIDEO. Coupe du Monde de Rugby : 5 erreurs majeures d'arbitrage lors de France-Afrique du Sud reconnues par la Fédération internationale

Les supporters des Bleus croyaient en avoir la preuve : l'élimination du XV de France face à l'équipe d'Afrique du Sud a été entachée de lourdes erreurs d'arbitrage. Les superviseurs officiels de World Rugby viennent de leur donner raison.

Les supporters des Bleus en étaient certains. Il y a bien eu de lourdes erreurs d'arbitrage lors de l'élimination du XV de France face à l'équipe d'Afrique du Sud. Ce n'est pas le simple fan du ballon rond qui le dit mais bien les très officiels superviseurs de World Rugby. Selon Midi Olympique, ces experts ont identifié non pas une, ni deux, mais bien CINQ erreurs majeures lors de ce match.

Trois d'entre elles ont été commises en défaveur de la France. 

• La première est un coup de tête à la 17e minute de Du Toit sur Danty qui aurait dû valoir un carton jaune au rude Sud-Africain.

• La deuxième est celle qui a fait le plus parler dans le camp français. La montée de sprinteur mais trop rapide de Kolbe sur la transformation de Ramos à la 22e minute. L'ex joueur du Stade Toulousain a effectivement démarré sa course avant que l'arrière des Bleus n'entame la sienne. La transformation aurait ainsi pu/dû être frappée à nouveau.

• La troisième est le grattage illicite à la 68e minute de Kwagga Smith sur Cameron Woki. La France aurait dû récupérer la pénalité. Finalement, M. O'Keeffe l'a filée aux Springboks qui se sont empressés de la transformer.

Soyons Fair Play. Il ne faut pas oublier les deux erreurs en faveur des Bleus, comme le plaquage non maîtrisé de Penaud sur Etzebeth, qui aurait dû valoir un carton jaune. Et puis, un hors-jeu de Cameron Woki non sanctionné en fin de match.

Cinq erreurs majeures au total, trois contre la France et deux pour la France. Finalement, tout cela équilibre bien les choses, non ? De quoi se plaint-on ? Mais la polémique n'est pas prête de s'éteindre. En pleine Coupe du monde de rugby, l'Afrique du Sud a été épinglée, le 5 octobre dernier, par l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour "non-conformité" avec le code mondial antidopage