EXCLUSIF - Il est resté silencieux après avoir été évincé du poste de sélectionneur du XV de France. Après s'être exprimé dans la presse écrite dimanche, Guy Novès nous a accordé sa première interview télévisée. Emouvante et déterminée.
"Je combats pour mon honneur, pour ma famille. J'ai un nom à porter et cette souffrance concerne aussi mes proches". C'est un Guy Novès, touché, affecté par son éviction du poste de sélectionneur de l'équipe de France de rugby, qu'une équipe de France 3 Midi-Pyrénées a rencontré.Après son interview au Journal du Dimanche, l'homme s'est donc confié pour la première fois à une équipe de télévision, répondant aux questions de Pascale Lagorce et Eric Coorevits, avec sincérité, peine mais aussi détermination.
Il confirme qu'avec son avocat, il va poursuivre la Fédération Française de Rugby (FFR) et son président pour rupture abusive d'un contrat de travail à durée déterminée. Le recours devrait être déposé vendredi 12 janvier devant le Conseil des Prudhommes de Toulouse.
Guy Novès, un homme visiblement affecté par ce qui lui arrive. Mais un battant, un ex-salarié de la FFR déterminé à se battre et qui a cette formule :
Nous vous proposons ci-dessous d'écouter l'intégralité de cette interview. Une interview au cours de laquelle Guy Novès revient sur le projet qu'il menait au sein du XV de France, sur la nomination de Jacques Brunel pour lui succéder ("Il ne m'a pas appelé"), sur l'arrivée de son ancien adjoint Jean-Baptiste Elissalde dans le staff des Bleus. Une interview-vérité à ne pas manquer.J'ai eu un genou à terre. On m'aide à me relever. Je me relève. Et je ne sais pas si on peut le dire mais si je me relève, je ne serai peut-être pas plus fort mais je serai plus dangereux