Le 29 décembre 2023, un Airbus est en approche de l'aéroport de Manchester (Royaume Uni). Alors que l'avion est à quelques mètres du sol, le pilote décide de remettre les gaz pour repartir. L'image a été saisie lors d'un direct pour une chaîne de tv.
Même les plus gros-porteurs sont soumis aux turbulences du vent. En pleine charge, un Airbus A 380 fait plus de 500T, ce qui le rend tout de même sensible aux rafales de vents. La preuve le 29 décembre dernier à l'aéroport de Manchester (RU) filmé par le site web Airliners Live.
Un A 380 contraint de redécoller
L'image du géant de l'aviation contraint de remettre les gaz alors qu'il se trouve à quelques mètres du sol est saisissante. C'est une procédure habituelle lorsque le pilote la juge nécessaire pour la sécurité des passagers.
Alors qu'il est sur le point d'atterrir à Manchester, l'A 380 de la compagnie Emirates fait face à des vents latéraux et des turbulences. Le vent déstabilise la trajectoire de l'avion.
L'image est spectaculaire. L'avion finira par remonter dans les airs pour se présenter une nouvelle fois à l'atterrissage, sans difficultés cette fois-ci.
Les turbulences de sillage
Si l'image est spectaculaire, le procédé est assez classique et il peut s'expliquer. À proximité des pistes, même les plus gros avions sont soumis à des rafales. Il peut s'agir de vents latéraux qui soufflent ou de "turbulences de sillage" générées par d'autres avions ayant atterri ou décollé auparavant. Plus l'avion est imposant, plus ce type de phénomène est important.
Même en phase d'arrondi (quand l'avion passe techniquement du vol au sol), la trajectoire de l'avion peut être singulièrement perturbée comme on le voit sur cette vidéo filmée depuis le hublot d'un l'avion.
A380 low go-around due to wake turbulence 😎✈️
— Breaking Aviation News & Videos (@aviationbrk) November 5, 2023
📹 m1983526 pic.twitter.com/kryU87vGbq
D'où l'importance de la prise de décision du pilote pour éviter tout accident à l'atterrissage quand les conditions de sécurité ne sont pas réunies.