Une bagarre générale a éclaté dimanche 29 janvier 2023 lors d'un match de rugby entre l'équipe de Pamiers et du TOEC TOAC FCT suite à un carton jaune écopé du côté ariégeois. L'arbitre du match aurait été projeté au sol par l'un des joueurs. Une enquête est en cours.
Une rencontre sportive qui s’est soldée, une fois de plus, en mêlée générale. Dimanche 29 janvier, le match de Fédérale 1 entre l’équipe de rugby de Pamiers et du TOEC TOAC FCT s’est terminé en bagarre générale.
La rixe a été déclenchée suite au carton jaune écopé par un joueur de l’équipe Pamiers. Mais la classique bagarre entre joueurs a pris une tout autre tournure après que l’un des joueurs s’en soit pris à l’arbitre tarnais Thierry Gastou.
Des circonstances floues
Sur une vidéo amateure prise depuis les tribunes du match et partagée par le site Rugby Amateur, l’homme semble s’interposer entre les joueurs appaméens et toulousains. Comme le montre la vidéo ci-dessous, la caméra bouge et la scène disparaît du cadre. Quelques secondes plus tard, l’arbitre de touche apparaît de nouveau, toujours face aux joueurs ariégeois mais la situation semble s’être envenimée.
Après quelques bousculades de la main échangée avec les rugbymen de l'équipe de Pamiers, l’arbitre se retrouve projeté en arrière, face contre terre. La chute semble avoir été causée par l'un des joueurs mais une enquête est toujours en cours pour lever le voile sur les circonstances de l’incident.
"Mon coéquipier a simplement repoussé sa main et à aucun moment je ne l'ai vu toucher l'arbitre. Il s'agit d'une grossière simulation", martèle de son côté Cedric Gatti, capitaine de l'équipe de Pamiers.
Un arbitre qui intervient de la sorte, se mêle à un bagarre alors qu'il n'a rien à faire sur cette partie du terrain et qui s'attaque à un joueur : c'est du jamais vu pour moi !
Cedric Gatti, capitaine de l'équipe de rugby de Pamiers
Le match a été arrêté sur un score de 6 à 6.
Depuis la loi Lamour adoptée en 2006, les arbitres "sont considérés comme chargés d'une mission de service public". Autrement dit, "les atteintes dont ils peuvent être les victimes dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leur mission sont réprimées par les peines aggravées prévues par ces articles". Depuis, les agresseurs se voient condamnés à des peines plus lourdes qu'en droit commun.