La garde à vue de 16 des 18 personnes interpellées lundi soir à Toulouse lors des incidents au Mirail a été prolongée. Deux mineurs ont été relâchés. Les comparutions immédiates vont débuter ce mercredi.
16 des 18 personnes, tous des hommes, interpellés lundi soir à Toulouse lors des violences urbaines au Mirail étaient toujours mercredi matin en garde à vue, celle-ci ayant été prolongées, a indiqué à France 3 le parquet de Toulouse.
Deux mineurs ont été relâchés. En revanche, 4 autres mineurs étaient toujours en garde à vue ainsi que 12 adultes.
On s'achemine vers des comparutions immédiates devant le tribunal correctionnel : une personne sera jugée dès mercredi après-midi, les autres, sur lesquelles les investigations se poursuivaient mercredi matin, devraient l'être à l'audience de vendredi 20 avril. Dans l'attente, le parquet de Toulouse va demander leur placement en détention provisoire.
Les charges retenues sont l'incendie volontaire et la destruction de biens, les jets de projectiles sur les forces de l'ordre et la participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou destructions volontaires.
Mardi soir, même si la soirée a été plus "calme" que la veille, 5 personnes ont tout de même été interpellées et placées à leur tour en garde à vue.
Le préfet de la Haute-Garonne, Pascal Mailhos a évoqué dans un communiqué, une situation "encore fragile" dans le quartier du Mirail. La préfecture étudie avec la mairie de Toulouse la possibilité de mettre en place un couvre-feu pour les mineurs.