Lundi 10 décembre, le préfet d'Occitanie Etienne Guyot et le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzeari sont revenus sur les violences qu'a connu la ville rose, samedi 8 décembre, en marge de la manifestation dite des gilets jaunes.
Toulouse a bien bénéficié d'un dispositif de sécurité renforcé, samedi 8 décembre, pour faire face aux trois manifestations simultanées : gilets jaunes, blouses blanches et marche pour le climat. Les deux premières n'étaient pas déclarées et les marcheurs pour le climat, sollicités pour reporter leur rassemblement, ont refusé, d'après le préfet d'Occitanie Etienne Guyot.
Ce dernier assume le dispositif : il fallait protéger l'hyper-centre de Toulouse. "L'objectif était de protéger les personnes vulnérables, les enfants et les familles en centre ville", a expliqué le préfet.
Avant de poursuivre : il y avait 5 500 manifestants à Toulouse, noyautés par 500 casseurs "ultra-violents". "Les policiers attaqués ont répliqué en état de légitime défense", a plaidé Nelson Bouard, le directeur départemental de la sécurité publique. 28 policiers et 12 manifestants ont été blessés.
41 commerces ont été dégradés ou saccagés, dans les quartiers Saint-Cyprien, Patte d'oie et Arènes.
Au total, les forces de l'ordre ont procédé à 43 interpellations. 42 personnes, principalement des hommes, ont été placés en garde à vue. Tous ont été présentés au parquet. Le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzeari a promis des enquêtes longues et fouillées pour retrouver les casseurs.