A partir du 1er septembre, les véhicules les plus polluants comme les fourgonnettes, fourgons et poids lourds avec une vignette Crit’air 4 ne seront plus autorisés à rouler dans Toulouse. Les véhicules Crit’air 5 et les non classés sont déjà interdits depuis le 1er mars et le dispositif est appelé à se durcir avec le temps. Explications.
Les propriétaires de camions et de fourgonnettes vont être contraints de s’adapter. Dès le 1er septembre, ceux classés Crit'air 4 seront bannis de la métropole toulousaine selon le plan de la ZFE.
Une nouvelle étape pour la ZFE à Toulouse
La ZFE correspond à la Zone à Faibles Émissions. Mise en place depuis le 1er mars 2022, elle vise à instaurer un périmètre dans et autour de Toulouse où la pollution de l’air sera limitée.
Conséquence : les véhicules polluants sont progressivement bannis de la Métropole selon un calendrier donné :
- 1er mars 2022 : fourgonnettes, fourgons, et poids lourds Crit’air 5 et non classés
- 1er septembre 2022 : fourgonnettes, fourgons, et poids lourds Crit’air 4
- 1er janvier 2023 : tous les véhicules motorisés Crit’air 4,5 et non classés
- 1er janvier 2024 : tous les véhicules motorisés Crit’air 3
La zone concernée par la ZFE englobe “une grande partie de Toulouse à l’intérieur de la rocade, ainsi qu’une petite partie de Colomiers et de Tournefeuille, soit un périmètre de 72 km2” précise Toulouse Métropole.
De très nombreuses dérogations
Mais cette interdiction de circulation est limitée par de nombreuses dérogations accordées par la Métropole pour une durée de 3 ans. “Ces dérogations prennent en compte les situations des personnes les plus vulnérables et les plus précaires” précise Toulouse Métropole dans un communiqué de presse. Les véhicules des entreprises solidaires, des associations caritatives, les véhicules de secours, les personnes titulaires d’une carte mobilité inclusion sont donc concernées par ces dérogations. Tout comme les producteurs de denrées alimentaires qui approvisionnent les marchés et commerces, et les engins de chantier (en raison de leur difficulté à les remplacer).
Mais plus surprenant, les voitures de collection bénéficient, elles aussi, de cette dérogation. Une dérogation aujourd’hui nationale.
La Métropole fait preuve de pragmatisme, en accordant une dérogation aux véhicules disposant d’une carte grise “collection”, qui roulent très peu et sont présents en petit nombre
Toulouse Métropole dans un communiqué de presse
À cette liste, s’ajoutent les dérogations nationales. Elles sont accordées aux véhicules d’intérêt général, aux véhicules du ministère de la Défense, aux titulaires d’une carte de stationnement pour personnes handicapées, aux transports en commun. La durée de la dérogation accordée dépend de la catégorie des véhicules.