Dans les Hautes-Pyrénées, on reste à gauche mais le PRG prend une nette avance sur le PS

Sur les Hautes-Pyrénées, la gauche, toutes tendances confondues s'impose nettement avec 13 cantons contre 4 pour la droite (et aucun pour le FN). Mais en nombre d'élus, la droite double la mise en passant de 4 à 8 élus. Le PRG domine maintenant les socialistes au sein de l'assemblée départementale.

Les Hautes-Pyrénées ne réservait pas de suspens quant à une éventuelle bascule. C'est en revanche sur le rapport des forces de gauche que le pari se jouait dans une assemblée dont le nombre d'élus ne variera pas malgré le redécoupage des cantons.

Et le gagnant est sans nul doute le PRG qui gagne un élu et passe de 13 à 15. Avec notamment le président sortant Michel Pelieu triomphalement réélu au premier tour avec plus de 75% des voix. Le grand perdant en revanche, c'est le parti socialiste.  Le PS recule de 9 sièges (6 contre 14 auparavant) à l'image du binôme  composé de Josette Durieu, ancienne présidente du département de 2008 à 2011 et d'Alain Piaser à la tête des socialistes du département. Le duo s'est incliné face au PRG emmené par Laurent Lages et Pascale Peraldi. D'ailleurs, dans les trois duels fratricides entre PS et PRG dans le département, les radicaux l'ont emporté à chaque fois.

A gauche toujours, on peut noter la victoire à Bordères-sur l'Echez des PCF/FDG Jean Buron et Andrée Sousquet qui devancent les DVG Christian Paul et Gisèle Verdeil.
Dans les Hautes-Pyrénées, pas de bascule à droite bien évidemment donc mais une avancée des candidats de l'opposition. Avec un canton de plus, l'opposition passe de 4 élus à 8. C'est à Tarbes que l'avancée de la droite est la plus flagrante, dans le sillage de la victoire de Gérard Trémège au premier tour des municipales. Elle emporte deux des trois cantons de la préfecture des Hautes-Pyrénées.

Le front national se maintenait dans deux cantons où il a été largement battu notamment à Aureilhan où c'est le député socialiste Jean Glavany qui s'impose. La triangulaire prévue à l'issue du premier tour n'avait finalement pas eu lieu avec le retrait du Front de gauche.

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