Le PDG de la SNCF s’est rendu à Lourdes, jeudi 12 mai, pour présenter les chiffres du Pyrénéen, le train de nuit qui relie la capitale à la cité du sud-ouest. Malgré des débuts chaotiques pour les passagers, les premiers chiffres sont encourageants.
Après six mois de fonctionnement, l’heure est au premier bilan. Jean-Pierre Farandou, à la tête de la SNCF, est venu à la rencontre du maire de Lourdes Thierry Lavit afin de lui présenter les chiffres de la ligne, remise en service le 12 décembre 2021, et travailler sur les futurs projets. Objectif : "améliorer la desserte de Lourdes et de son territoire".
Depuis la fin de l'année dernière, plus de 20 000 voyageurs ont emprunté le train de nuit. Un bilan que l’entreprise ferroviaire estime « très positif ». Elle souligne les performances réalisées lors des vacances de février avec un taux d’occupation de 85 % sur certains trajets. En moyenne, lors des vacances scolaires, les trains étaient occupés à 50 %. C’est le week-end de Pâques qui a attiré le plus de monde : les wagons étaient complets.
Couacs au démarrage
En début d’année 2022, quelques semaines après le retour des liaisons de nuit, le maire de Lourdes avait sollicité le PDG de la SNCF. Les débuts étaient difficiles et les usagers étaient confrontés à de nombreux retards voire des suppressions de trains en raison de travaux. Certains passagers avaient même dû être débarqués en gare de Toulouse.
Pour cet été, 20 % des billets ont déjà été vendus. Les voyageurs de nuit pourront se rendre jusqu’à la Côte basque : le Pyrénéen va être prolongé jusqu’à Hendaye en juillet et août. Seront desservis : Pau, Orthez, Dax, Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz.