Le maire UMP de Tarbes, Gérard Trémège, pourtant mis en cause par la justice dans une affaire de prise illégale d'intérêt et recel a été largement réélu au premier tour des élections municipales avec 53 % des suffrages. L'abstention frôle les 45 % dans la préfecture des Hautes-Pyrénées.
Gérard Trémège (UMP) a été largement réélu dès le premier tour avec 52,96% des voix. Il devance Michèle Pham (PS-PRG) qui recueille 18,61 % des voix, la conseillère régionale Marie-Pierre Vieu (Front de Gauche) 14,5%, Pierre Lagonelle (Modem) 11,31 % et François Meuner (Lutte ouvrière) 2,62 %. Le taux d’abstention atteint 44,8%. Gérard Trémège et ses colistiers UMP-UDI occuperont 34 sièges au conseil municipal, les socialistes et radicaux 4, le Front de gauche 3 et les Centristes 2.Gérard Trémège, qui est également conseiller régional, créé la surprise dès le premier tour. Un contexte judiciaire difficile semblait pourtant le mettre en difficulté. Il est en effet mis en cause ainsi qu’une partie de son entourage dans une affaire de favoritisme sur des marchés publics. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Pau pour « prise illégale d’intérêt et recel » et vise le premier magistrat de Tarbes. L’ancien bastion communiste reste donc aux mains de l’UMP qui l’a ravi en 2001 de 23 voix. A l’époque, Gérard Trémège avait battu le communiste Raymond Erraçaret .