En juin 2010, une vieille dame de 80 ans est retrouvée sauvagement assassinée dans son petit appartement en plein centre ville de Tarbes au lendemain de la fête de la musique. Un jeune homme de 21 ans a été condamné à 24 ans de réclusion
Agé aujourd'hui de 22 ans, Jérémy Priour comparaîssait pour homicide volontaire. Le procureur a requis trente ans de prison avec une peine de sûreté de 22 ans.L'accusé a été condamné à 24 ans de réclusion
Les explications de Régis Cothias et Jean-Yves Bascand depuis le tribunal de Tarbes au dernier jour du procès.
Un accusé très jeune et sans souvenir des faits
Le meurtrier présumé qui comparaît aux assises des Hautes-Pyrénées s'appelle Jérémy Priour. Il a à peine plus de 18 ans au moment des faits. Sans emploi et sans ressource, après avoir déserté l’armée où il venait juste de signer un contrat d’engagé, en Bretagne, le jeune homme est toxicomane. Le soir du drame, profondément alcoolisé et alors que la fête de la musique bat son plein, il fausse compagnie à trois amis pour aller dans l'appartement de la victime. Son crime commis, il part se changer et rejoint ses amis.
C'est en voulant se débarasser du chéquier de la victime que le meurtrier présumé est arrêté. Il reconnaît les faits mais affirme ne pas se souvenir des mutilations aux cutter, avant de mettre en cause un soi-disant second homme. L'enquête montrera qu'il n'existe pas et que Jérémy Priour a agit seul.
Un homicide d'une rare violence
Le 22 juin 2010, une octogénaire, handicapée et sans fortune, est retrouvée morte dans une mare de sang à Tarbes. C'est l'aide-ménagère de la vieille dame qui découvre le corps dans l'appartement du rez-de-chaussée de la place au bois, en plein centre ville. Un crime abominable déclare le procureur à l'époque. La victime baigne dans une mare de sang. Elle a succombé à des coups extrêmement violents. Son meurtrier mutilera son cadavre au cutter post-mortem avant de s'enfuir.