La pratique du ski de randonnée, en dehors des pistes damées connaît un véritable engouement. Pour répondre, à une demande d'accueil en montagne plus important, quatre refuges des Pyrénées proposent un accueil gardé dans leur structure.
Alors que la saison du ski alpin qui se pratique en stations se termine, la saison du ski de randonnée se poursuit. Les conditions d'enneigement sont excellentes, notamment avec la dernière et copieuse chute de neige du week-end dernier. Et les cumuls toujours importants. Au refuge de la Glère dans les Hautes-Pyrénées, on compte plus d'un mètre de neige. Et une belle poudreuse de 60cm, tombée pendant le week-end.
En hiver, la fréquentation du refuge est conditionnée par les conditions de nivologie et par la météo.
Au mois de février, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de monde pendant les vacances scolaires. Cela s'explique en partie par la fermeture pour travaux du refuge Wallon-Mercadau, mais aussi par un engouement certain d'un public de plus en plus jeune"
Béatrice Caucat, gardienne du refuge de la Glère
Une demande plus forte
L'essor pour le ski de randonnée ne se dément pas au fil des années. Soit pour prolonger une saison de ski qui se termine tôt alors que la neige est encore bien présente sur le massif, soit pour retrouver la liberté et les grands espaces dans une ambiance authentique et montagnarde. Les offices du tourisme n'hésitent plus à promouvoir cette activité qui a longtemps été réservée aux montagnards aguerris.
Plusieurs refuges gardés pour l'accueil des randonneurs à ski
Les refuges dans les Pyrénées françaises qui accueillent principalement des skieurs de randonnée ou des splitboarders sont au nombre de quatre. On peut y dormir et y manger.
- Refuge L'Étang Pinet : sur réservation
- Refuge de la Glère : 5 février – 8 mai (suivant conditions météorologiques et nivologiques)
- Refuge des Oulettes de Gaube : 18 mars – 8 mai
- Refuge d'Oredon dans la réserve du Néouvielle
Dans les autres secteurs, les refuges proposent toujours une partie non gardée. Ceux qui aiment la tranquillité et recherchent une version plus sauvage ont un large choix parmi la cinquantaine de refuges gérés par le club alpin français.
Une nuit s'anticipe toujours. Dans les refuges gardés, il est impératif de réserver sa place. Elles sont limitées en nombre. Les réservations se font soit par téléphone soit par internet sur le site du refuge ou celui de la FFCAM (fédération des clubs alpins de montagne).
Dans les refuges non gardés, prévoir son matériel de couchage et le nécessaire pour les repas. La FFCAM demande une participation financière libre pour l'entretien des bâtiments et leur mise en état. Et a également édité un guide de bonnes pratiques ou plutôt de bonne conduite afin que les nuits soient aussi agréables pour ceux qui suivront.