Tarbes : un militant anti-corrida condamné après une manifestation qui avait dégénéré à Maubourguet l'été dernier

Après une bagarre entre anti-corrida, aficionados et les forces de l'ordre en août dernier à Maubourguet, le président du CRAC-Europe, un mouvement anti-corrida, comparaissait devant le tribunal de Tarbes. Il a été condamné à 1530 euros d'amende et 4200 euros pour les parties civiles

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Jean-Pierre Garrigues, le président du CRAC-Europe (comité radicalement anti-corrida) comparaissait ce mardi devant le tribunal de grande instance de Tarbes.  Il a été condamné à 1500 euros d'amende et une contravention de 30 euros pour organisation d'une manifestation sans autorisation et entrave à la circulation. par ailleurs, il devra verser 4200 € aux deux parties civiles (1500 euros de dommages et intérêts chacune et 600 euros de frais de justice chacune). Il n'exclut pas de faire appel de cette décision.

Il était poursuivi personnellement pour avoir organisé une manifestation sans déclaration préalable, avoir entravé la circulation, avoir entravé la liberté du travail avec menace et avoir violé un arrêté municipal en appelant au trouble public avec un mégaphone après une manifestation qui avait dégénéré fin août à Maubouguet.

La procureure avait requis 1000 euros d'amende dont 400 avec sursis et une contravention de 30 euros pour non-respect d'arrêté muicipal.les avocats des parties civiles ont demandé chacun 10 000 € et dommages et intérêts et 2500€ de frais de justice.

La défense a plaidé la relaxe argaunt que jean-Pierre Garrigues n'était pas "l'organisateur de la manifestation". Un prévenu qui a déclaré à la barre : "J'espère qu'il n'y aura pas d'acharnement contre ma personne".

La mairie de Maubourguet et le club taurin organisateur de la fête sont en effet à l'origine des poursuites à l'encontre du CRAC et donc parties civiles. La première avait pris en effet un arrêté interdisant toute manifestation à moins de 650 mètres des arènes.

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©INA


Une manifestation mouvementée fin août à Maubourguet

Une centaine de militants du CRAC entrés dans les arènes de la petite bourgade du Nord des Hautes-Pyrénées avaient pourtant envahi la piste et jeté des fumigènes (non détectés à l'entrée, malgré la fouille). Ils avaient été évacués immédiatement - et d'après les témoignages, de manière plutôt musclée - par les CRS postés à proximité. Ceux-ci avaient utilisé des gaz lacrymogènes, indisposant également les spectateurs. La corrida avait été retardée d'une demi-heure. Plusieurs personnes avaient été blessées.

Après cet événement, la saison taurine s'était poursuivie sous tension. A Cazaubon dans le Gers, la corrida portugaise avait été reportée


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