L'analyse médico-légale réalisée par la Guardia civil a confirmé les soupçons. Les restes découverts en Espagne sont bien ceux de Cédric Tauleygne. Ce dernier était recherché depuis juillet 2022 pour l'assassinat de son épouse Aurélie Pardon et de l'amant de celle-ci, Gabriel Fourmigué.
Les tests ADN de la Guardia Civil ont confirmé que les restes squelettiques retrouvés le 19 mars 2023 par un chasseur sont bien ceux de Cédric Tauleygne. Ce dernier était recherché depuis juillet 2022 après avoir commis un double meurtre à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 4 juillet dernier.
Selon des sources de la Garde civile, rapportées par le journal espagnol Heraldo, l'analyse médico-légale effectuée par le Département de biologie du Service de criminalistique situé à Madrid a confirmé les soupçons.
Lors de leur arrivé sur place, les autorités espagnoles avaient découvert une arme à feu dans une main, pointée sur la tête du cadavre, ce qui confirmerait l'hypothèse de suicide évoquée depuis le début. Un sac à dos contenant des munitions et des boîtes de conserve avait aussi été trouvé.
En fuite à moto vers l'Espagne
Fin mars, le dossier dentaire fourni par la Gendarmerie français avait déjà permis d'identifier ces restes humains.
Le 4 juillet dernier, deux enseignants d'un collège de Tarbes étaient assassinés à Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées : Aurélie Pardon, la mère des enfants de Cédric Tauleyne, et Gabriel Fourmigué, son amant.
Immédiatement suspecté, le Béarnais de 35 ans avait pris la fuite à moto vers l'Espagne près des sommets pyrénéens. Il avait été localisé par son téléphone dans le secteur montagneux de la Peña Oroel, au sud de Jaca (Espagne), d'où il aurait indiqué à des proches son intention d'en finir.