Le mercure marin ayant pour origine la nourriture utilisée en pisciculture peut se retrouver dans les lacs de haute montagne alevinés en truites élevées en plaine. C’est que vient de publier une équipe pluridisciplinaire toulousaine (CNRS-Université de Toulouse)
Parus dans la revue Scientific Report, ces résultats s’appuient sur des traceurs isotopiques qui ont permis de reconstruire l’histoire écologique individuelle de chaque truite ainsi que les processus ayant conduit à l’intégration du mercure dans leurs tissus.
Reportage en Ariège :
Le mercure est un contaminant prioritaire
Le mercure (Hg) est un contaminant prioritaire au niveau international, de par ses effets néfastes cardiovasculaires et neurotoxiques. Sous sa forme organique, le méthylmercure (MeHg), le mercure peut facilement se bioaccumuler et se bioamplifier, ce qui représente un risque important pour la santé humaine et environnementale.
Du mercure qui vient des fermes piscicoles
Des études antérieures ont montré que les oiseaux migrateurs et les poissons peuvent transférer des contaminants, comme le mercure, d'un écosystème à un autre, mais peu d'études ont examiné le lien entre les fermes piscicoles et la pollution par les métaux lourds.
Une étude scientifiquement reconnue
Cette étude vient d'être publiée par une équipe pluridisciplinaire toulousaine (CNRS-Université de Toulouse) associée à un biogéochimiste de l’IPREM (CNRS-Université de Pau) dans la revue Scientific Report.