Les migrants, arrivés en France une fois leur statut de réfugié acquis, disposent du droit de travailler. A Séméac, juste à côté de Tarbes, un jeune afghan suit une formation de boulanger.
Il n'avait jamais exercé ce métierA 25 ans, Baquir Madadi, réfugié afghan prépare son C.A.P de boulanger en apprentissage. Mieux qu'une découverte, une révélation pour le jeune migrant en France depuis 3 ans.
Quand il était en Afghanistan, il travaillait avec ses parents. Il n’avait jamais travaillé dans une boulangerie en Afghanistan.
De minuit à 7 heures du matin, il pétrit, façonne et cuit les pains comme les brioches sous l'œil bienveillant de ses collègues de travail.
Un apprenti comme un autre
Baquir bénéficie du statut de réfugié et dispose donc du droit de travailler. Un apprenti comme un autre pour son patron qui est né de l'autre côté des Pyrénées. A 68 ans, Pierre Teira a vécu l'exil dans sa jeunesse.
Pour faciliter la formation et l'embauche, les jeunes migrants suivent des cours intensifs de français. Baquir apprend la subtilité entre chocolatine et pain au chocolat. Pas de quoi entraver la réussite des migrants.
Le taux de réussite est très élevé
Selon la mission locale, On est à 70% des jeunes qui accèdent au travail.
A l'exemple de la mission locale des Hautes Pyrénées, le gouvernement veut développer l'insertion et l'emploi des migrants grâce à une spéciale enveloppe de 15 millions d'euros.
Vidéo : le reportage de Régis Cothias et Sarah Karama