VIDEO. Hautes-Pyrénées : le légendaire coureur à reculons, Louis Berenguer s'est attaqué à Hautacam, son 18e col du Tour de France

Louis Berenguer a gravi l'ascension d'Hautacam (Hautes-Pyrénées) mardi 18 octobre en courant à l'envers, sa 18e montée de légende du Tour de France.

Après le Tourmalet, le Ventoux ou encore l'Alpe d'Huez : Louis Berenguer a gravit l'ascension d'Hautacam mardi 18 octobre en courant en arrière, en "rétro-running", sa 18e montée de légende empruntée par les coureurs du Tour de France.

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Après le Tourmalet, le Ventoux ou encore l'Alpe d'Huez : Louis Berenguer a gravit l'ascension d'Hautacam mardi 18 octobre en courant en arrière, en "rétro-running", sa 18e montée de légende empruntée par les coureurs du Tour de France. • ©Louis Berenguer

"Je le fais malgré moi", confie Lulu, 60 ans, "féru de course à pied et de macadam" qui a passé la moitié de sa vie à courir et qui veut toujours battre des records.

Cet appétit pour les défis, le Sétois l'a obtenu en battant son premier record du monde pour le Guiness world record, sur le plateau de France 3 dans l'émission "L'été de tous les records" en 2003 en réalisant 19 sauts dans le slip en une minute pour "s'amuser et rigoler".

Ce record m'a mis la puce à l'oreille

Louis Berenguer, fou de records

Petit à petit, il y a pris goût et s'est attaqué à différents records en introduisant, par exemple, 231 pailles en même temps dans sa bouche, ou bien en s'attachant 133 pinces à linge au visage.

Louis a eu le déclic pour la course en arrière en battant la meilleure marque mondiale sur 100 mètres en 2006 en une vingtaine de secondes. Habitué des marathons en moins de trois heures, il a décidé de rallonger la distance, puis de s'attaquer à des montées jusqu'à son premier col, en grimpant les 21 virages de l'Alpe d'Huez en octobre 2013.

L'Héraultais s'est donc mis en tête à réaliser deux montées mythiques par an "en se prenant de passion". L'Izoard, ou bien l'Aspin, "il faut avoir un mental d'acier et y croire" pour y arriver.

Gravir 20 sommets de légende en arrière

Pour la montée d'Hautacam, le Sétois a mis 2 heures 32 minutes et 51 secondes sur le versant d'Argelès-Gazost en partant dans le troisième kilomètre depuis le village.

Il souhaite désormais "aller au bout" de son projet en gravissant les deux dernières montées de légendes du Tour de France qu'il lui manque pour afficher 20 au compteur.

"J'ai toujours faim" de records, avoue l'homme habitué des plateaux de télévisions, qui espère finir ses ascensions l'année prochaine.