Après le dérochement et la mort d'une vingtaine de brebis à Luz-Saint-Sauveur en mai, (Hautes-Pyrénées), l'ours est pointé du doigt par les éleveurs. Une accusation rejetée par les associations qui défendent la présence de l'ours dans le massif pyrénéen. Eux pointent la responsabilité de chiens errants et le manque de prudence des éleveurs.
Leur mort avait suscité la colère des éleveurs de cette zone. Dans la nuit du 20 au 21 mai, une vingtaine de brebis sont mortes, après avoir "déroché" dans le vallon de Berrada dans les Hautes-Pyrénées.
Une accusation qui a fait réagir le Fiep Groupe Ours Pyrénées, qui regroupe plusieurs associations de défense de cet animal. Dans leur communiqué publié le 30 mai sur leur page Facebook, "aucun élément factuel ne permet à ce jour d'invoquer sa (l'ours) responsabilité". Rappelant que l'ours "avait bon dos" pour expliquer ce drame.
Pour le FIEP Ours Pyrénées, cet accident pourrait être le résultat de "chiens errants ou divagants" dont la présence est avérée dans le département selon l'association.
Mais les défenseurs de l'ours pointent également l'irresponsabilité des éleveurs. "On ne peut que s'interroger sur la présence de ces brebis dans une zone accidentogène, comportant pentes raides, barres rocheuses et névés tardifs".
Un communiqué qui risque de provoquer la colère des éleveurs. Le bras de fer continue entre défenseurs et adversaires de l'ours.