C'est une triangulaire qui se tiendra à Tarbes le 28 juin pour le second tour des élections municipales. Le maire sortant LR Gérard Trémège affrontera le divers gauche Hervé Charles et son ancienne adjointe Myriam Mendez. Cette dernière a fusionné sa liste avec celle du modem Pierre Lagonelle.
La fusion a été annoncée ce jeudi. L'ancienne adjointe du maire sortant, Myriam Mendez et le modem Pierre Lagonelle ont choisi d'unir leurs forces pour le second tour des élections municipales de Tarbes.
Une liste sans étiquette
Oubliées les dissensions du premier tour. Avec 13,43% des voix, la liste de Myriam Mendez est arrivée juste derrière celle du Modem Pierre Lagonnelle (13,78%), soutenu par LREM. La liste commune du second tour sera sans étiquette.Nous nous sommes rendus compte que nous avions, avec Pierre Lagonelle, des propositions équivalentes dans nos programmes respectifs, explique Myriam Mendez. Il y a une urgence sociale et écologique dans cette ville et on voit que notre programme, avec le développement entre autre du tététravail, était avant-gardiste déjà en mars.
Pour son désormais colistier, qui lui laisse la première place :
il y a urgence à tourner la page quand on sait que Tarbes a, avec 21%, le taux de chômage le plus élevé des villes de la région.
Les deux autres candidats pas surpris
Cette fusion ne bouscule pas les deux autres candidats qui y voient un "non événement" selon leurs propres termes.A commencer par le maire sortant LR, Gérard Trémège, élu depuis 2001 et qui est arrivé largement en tête au soir du premier tour avec 41,39% des voix.
A Gauche, le communiste candidat de l'union Hervé Charles voit une logique dans cette fusion de deux anciens adjoints à Gérard Trémège.Cette fusion me laisse totalement indifférent nous confie-t-il. La seule chose qui m'intéresse, ce sont les tarbaises et les tarbais.
Nous on estime que le gouvernement actuel ne prend aucune mesure de gauche, réagit-il. Alors il fallait s'y attendre. A force de prôner le ni gauche, ni droite, à Tarbes on en arrive au ni gauche, ni gauche.
L'inconnue de la participation
Reste une inconnue à l'horizon du second tour : le taux de participation. Comme dans toute la France, il avait été très faible en mars pour le premier tour avec seulement 36,93%.La crise du covid-19 a-t-elle changé la donne ?
La mobilisation des électeurs sera-t-elle plus importante le 28 juin ?
Les trois listes encore en lice espèrent convaincre ceux qui ne sont pas déplacés au premier tour.