Des éleveurs de la Barousse ont mené ce mercredi une nouvelle battue d'effarouchement de l'ours, la deuxième en moins d'un mois.
Comme le 12 août dernier, des éleveurs de la Barousse ont mené ce mercredi matin une battue pour tenter d'effaroucher l'ours Goiat, lâché du côté espagnol des Pyrénées en juin 2016.
Une nouvelle battue sauvage (non-autorisée) pour mettre fin aux attaques menées sur les troupeaux. "Cela fait un mois et demi que l'ours est dans nos estives, a indiqué un éleveur joint par téléphone par France 3. Tous les jours, il y a des attaques et nous avons eu même un dérochement, il faut que ça cesse".
Le 12 août, en pleine saison estivale, les éleveurs avaient mené le même type d'opération : "Pas question pour nous de tuer l'ours, il s'agit juste de le faire partie de notre zone" avaient-ils affirmé.
Armés de cloches, de pétards, de canons à gaz mais aussi de fusils pour tirer en l'air, les éleveurs avaient tourné toute la journée dans le secteur, sans apercevoir l'ours mais sous l'oeil goguenard, voire surpris de randonneurs en vacances.
Malgré la démission de Nicolas Hulot du gouvernement, les éleveurs anti-ours restent fortement mobilisés notamment contre le projet de réintroduction de deux ourses dans le Béarn, dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques. Une manifestation, dans une ambiance très tendue, a eu lieu le 29 août dernier à Etsaut.
Voici le reportage réalisé le 12 août dernier, lors de la première battue à Sost :