PORTRAIT. La Route d'Occitanie 2022 : passionné de bicyclettes, Marco en possède plus d'une centaine dans les Hautes-Pyrénées

En marge de la première étape de La Route d'Occitanie, jeudi 16 juin, Marco Lebreton exposait plusieurs pièces de sa collection. Passionné de bicyclettes anciennes, il en possède plus d'une centaine, chez lui, à Séméac dans les Hautes-Pyrénées.

Au milieu du village départ à Séméac, difficile de le rater. Juché sur un grand bi de 1885, Marco fait profiter aux badauds une petite partie de sa collection en ce jour de départ de La Route d'Occitanie. Passionné par les engins cyclistes, Marco Lebreton en possède plus d'une centaine chez lui, à Séméac.

Plus d'une centaine de pièces

"Ce sont des vélos qui rappellent des souvenirs aux anciens. On aurait de la peine à monter le Tourmalet avec !" sourit Christian, attiré par les pièces d'époques. En effet, plutôt que leur performance sportive, c'est surtout la portée historique de ces engins qui intéresse Marco. 

Dès lors qu'il pousse les portes de sa demeure, une ancienne ferme, les vélos sont partout. De toutes les formes, de toutes les couleurs, de toutes les époque. Draisiennes, vélocipèdes à pédales, tricycles et bicyclettes : rien ne manque. Son plus vieux vélo est juste là "dans son jus", accroché au mur. Difficile de définir une date, "1867-1868", estime le collectionneur.

"Il y a eu tellement de choses inventées dans le vélo… On recherche toujours le vélo à système qui s’est fait à quelques exemplaires, poursuit-il. Même si on n’a pas de place, on va toujours trouver un petit trou pour caser la belle pièce."

Une passion longue de 20 ans 

Cette passion, aussi encombrante matériellement que pour l'esprit, ce Breton d'origine, ça ne s'invente pas, la cultive de longue date. Avant tout amoureux de motos, c'est d'abord par le biais de la mécanique qu'il s'est intéressé aux bicyclettes. Comprendre les mécanismes et voir les évolutions, c'est son plaisir.

Et c'est ainsi qu'il a commencé à collectionner ses premières pièces. Depuis, il achète ou échange ses nouveaux engins avec la vingtaine de collectionneurs que compte la France. 

L'année prochaine, Marco prendra sa retraite. Il bénéficiera d'encore plus de temps pour se consacrer à sa passion et son musée personnel, qu'il n'ouvre qu'a quelques privilégiés. 

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