Après la construction et la destruction de leur mur "anti-migrants", l'association des riverains de Séméac avait rendez-vous ce vendredi en préfecture avec les autres acteurs du dossier. Ils ont pu officialiser plusieurs garanties.
Sans la polémique du mur "anti-migrants" de Séméac, cette réunion à la préfecture de Tarbes (Hautes-Pyrénées) n'aurait probablement jamais eu lieu. Tous les acteurs du dossier concernant le futur centre d'accueil pour migrants se sont réunis ce vendredi 28 juillet, en fin de matinée.
L'association de riverains de Séméac, qui joue maintenant l'apaisement, a obtenu plusieurs garanties lors de cette réunion. D'abord, les migrants arriveront graduellement d'ici la fin du mois d'octobre. Fin août, une vingtaine s'installeront dans le centre. D'autres suivront dans les semaines suivante pour atteindre autour de 80 personnes accueillies. Plusieurs bilans avec ces mêmes acteurs du dossier seront réalisés.
Une centaine de manifestants devant la préfecture
Autre victoire pour le collectif : la présence systématique d'un vigile de sécurité sur le site. Initialement, les migrants devaient rester seuls quand personne de l'association Adoma, qui gère le centre, n'était présent, c'est-à-dire les week-ends et la nuit.
D'ici l'accueil de ces migrants, tous demandeurs d'asile, des travaux d'aménagement seront réalisés dans l'ancien hôtel Formule 1. Des cuisines seront notamment aménagées à chaque étage et une laverie sera créée.
Pendant la réunion en préfecture, une petite centaine de personnes s'était réunie pour manifester son soutien à l'accueil des migrants.