Le collectif des riverains de Séméac a détruit le mur, mercredi matin, qu'il avait lui-même érigé. Ses bâtisseurs disent avoir eu des garanties concernant l'accompagnement des migrants qui seront accueillis dans le futur centre d'hébergement.
La polémique montait depuis sa construction. Le collectif des riverains de Séméac, qui avait lui-même érigé ce mur devant un futur centre d'accueil pour migrants, l'a finalement détruit ce mercredi matin. De ses 18 mètres de long et 1,80 mètre de hauteur, il ne reste que des gravats.
En France, et même à l'étranger, plusieurs médias avaient informé de la construction de ce mur, rapidement surnommé "mur de la honte" par ses détracteurs.
Une "victoire" pour ceux à l'origine du mur
"Ce qu'on a obtenu, c'est qu'il va y avoir des mesures d'accompagnement pour rassurer les riverains", a expliqué à France 3, Gabriel Roumy, vice-président du collectif des riverains de Séméac, qui parle de "victoire".
Une manifestation devait avoir lieu, ce mercredi, pour protester contre ce mur et pour l'accueil des migrants à l'initiative de plusieurs associations et organisations politiques. "Nous affirmons que bâtir des ponts et non des murs est la seule issue porteuse d'avenir", écrivaient-elles mardi dans un communiqué.
Les premières familles devraient arriver début août dans l'ancien hôtel Formule 1. Cela concerne en tout 80 personnes environ, dont la moitié d’enfants.