La maladie hémorragique épizootique (MHE) fait son arrivée en France avec la confirmation de trois cas, dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques. Pour contenir sa propagation, des mesures de sécurité ont été mises en place, notamment l'interdiction des exportations de bovins vivants dans un rayon de 150 kilomètres autour des élevages touchés.
C'est une première en France. La maladie hémorragique épizootique (MHE) a été détectée dans les Hautes-Pyrénées et dans les Pyrénées-Atlantiques. Trois cas ont été confirmés, dont deux dans des élevages bovins à Hasparren et à Etchebar, et un cas chez un bovin dans le secteur de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, comme l'ont révélé nos confrères de France Bleu Pays Basque.
Après avoir circulé en Amérique, la MHE a fait son apparition en Europe en 2022. Elle affecte principalement les animaux sauvages, en particulier les cervidés, les bovins et les caprins, bien qu'elle puisse également toucher les élevages.
Des moucherons piqueurs comme vecteurs
Les animaux contaminés peuvent développer des symptômes graves, voire mortels. Le variant détecté sur le territoire français présente peu ou pas de symptômes chez les ovins. Les bovins, quant à eux, montrent quelques signes de la maladie.
La transmission de la maladie se fait par des moucherons piqueurs.
Compte tenu de la gravité potentielle de la situation, des mesures de sécurité ont été mises en place. Les exportations de bovins vivants sont désormais interdites pour toutes les exploitations situées dans un rayon de 150 kilomètres autour des élevages touchés. Cette restriction concerne cinq départements : les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, les Landes et la Haute-Garonne.