Les stations de ski des Pyrénées n'échapperont probablement pas au Pass sanitaire. C'est ce qu'à confirmé, dimanche 21 novembre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal en raison de la progression du taux d'incidence.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a laissé peu de place au doute dimanche 21 novembre. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Echos, Gabriel Attal a acté que le taux d'incidence en France dépasserait prochaineent les 200 cas pour 100.000 habitants et que par conséquent le pass sanitaire deviendrait nécessaire pour les stations de ski.
Aujourd'hui, on est à 164 donc probablement on y sera. Vu la rapidité de l’augmentation du taux d’incidence, nous passerons probablement les 200 de taux d’incidence dans les prochains jours.
Gabriel AttalGrand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Echos
Cette annonce est loin d'être une surprise pour les stations de ski des Pyrénées : "Il n'y a rien de nouveau. Nous nous y attendions" explique Christine Massoure, directrice générale de la compagnie des Pyrénées - N'Py.
Le gouvernement a présenté un protocole en ce sens aux professionnels du secteur, jeudi 18 novembre.
MASQUES OBLIGATOIRES ET CONTRÔLE DU PASS SANITAIRE
"Les masques seront obligatoires dans les files d'attente des remontées mécaniques. Des contrôles aléatoires seront appliqués sur les pistes et l'hypothèse d'un contrôle du Pass sanitaire par les moniteurs pour les cours de groupes a aussi été envisagée" précise Christine Massoure.
Reste une interrogation concernant le personnel : devra-t-il lui aussi être vacciné ? La DG de la compagnie des Pyrénées reconnaît que "certaines personnes ne sont pas vaccinées, mais la demande ne parait pas incohérente vis-à-vis des clients qui eux seront dans l'obligation de l'être."
PAS QUESTION D'UNE AUTRE SAISON BLANCHE
Les stations sont prêtes à faire beaucoup de concessions après la saison blanche subie l'an dernier. D'autant plus que le week-end d'ouverture à Val Thorens annonce des prochaines semaines prometteuses.
"On ne peut pas lutter. Nous ne résisterons pas à une nouvelle fermeture, estime Christine Massoure. Et je ne suis pas certaine que le gouvernement veuille continuer à nous indemniser."