A Tarbes, l'hommage au maréchal Foch, enfant du pays

Parmi les très nombreuses commémorations de l'armistice dans notre région, dimanche 11 novembre 2018, les habitants de Tarbes rendent hommage à l'enfant du pays, Ferdinand Foch devenu chef d'état-major des armées au printemps 2018. 

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Peu de gens le savent, même dans notre région, mais le Maréchal Foch, commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, est un enfant du pays.

Né le 2 octobre 1851 à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, Ferdinand Foch est le sixième des sept enfants d'une famille bourgeoise catholique. Son père, originaire du Comminges, est percepteur. Il reste à Tarbes jusqu'à ses douze ans puis suit son père, au gré de ses mutations professionnelles.

Polytechnicien puis jeune officier, il choisit le 24ème régiment d'infanterie de Tarbes. Même s'il vit plus tard à Paris, il se rend régulièrement dans sa ville natale et émet le voeu que ses effets personnels reviennent un jour dans la maison familiale.

Devenu professeur d'histoire militaire, de stratégie et tactique générale, il devient un théoricien français de l'offensive et poursuit son ascension dans l'armée. Avant d'être nommé général commandant de corps d'armée, en 1913.

Partisan de l'offensive, il lance l'attaque en Artois en 1915, et la sanglante bataille de la Somme en 1916, qui sont toutes deux des échecs.
En mai 1917, il remplace, comme chef de l'État-major général, le général Pétain qui vient d'être nommé général en chef des armées françaises. 

Le 26 mars 1918, pour contrer l'offensive allemande sur la Somme, il est nommé en catastrophe généralissime du front ouest par les chefs civils alliés et commande désormais les chefs militaires britannique, français, puis américain. 
Il parvient non sans mal à bloquer l'offensive allemande du Chemin des dames à la fin mai 1918. 

Le 8 août 1918, Foch lance l'offensive générale contre les lignes allemandes. Les troupes ennemies reculent, mais sans cesser de combattre.
Le 11 novembre 1918, c'est dans son wagon de commandement stationné dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, que l'armistice est signé. La guerre est terminée sur le front ouest...

Ferdinand Foch meurt à Paris le 20 mars 1929. Sa sépulture est aux Invalides. Ses descendants vivent toujours pour certains dans les Hautes-Pyrénées. C'est le cas de Marc Prunet-Foch, son arrière-petit-neveu, présent ce dimanche 11 novembre 2018, à Tarbes, dans la maison natale du Maréchal.
 



Voir le reportage de Stéphane Compan et Thierry Villéger, de France 3 Occitanie : 
 


 

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