Après l'ours, l'association de défense des animaux One Voice conteste l'autorisation de battues administratives visant les renards dans les Hautes-Pyrénées. Un "massacre à tout prix" selon l'organisation.
En cet été 2024, One Voice fait feu de tout bois. Après s'être attaqué au arrêtés d'effarouchement de l'ours en Ariège (recours qu'elle a perdu), l'association de défense des animaux s'attaque aux autorisations de battues administratives visant les renards, du 6 au 31 août 2024, dans les communes de Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
Les goupils sont accusés d'être à l'origine de nombreux dégâts "causés dans les basses-cours des particuliers".
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"Cette fois-ci, le représentant de l’Etat assume comme rarement l’acharnement contre ces animaux, dénonce One Voice. Pourront ainsi être utilisés « tous les modes » y compris « ceux interdits classiquement à la chasse ». De quoi frémir, quand on connaît l’imagination des chasseurs pour tuer les animaux par les méthodes les plus cruelles, du déterrage aux pièges en tout genre."
Donner satisfaction aux chasseurs ?
Un "massacre à tout prix (...) Sans doute pour satisfaire les chasseurs et leur offrir l’opportunité de tuer quand la chasse est fermée" assure l'organisation. Des arguments justifiant, selon elle, d'attaquer cet arrêté devant le tribunal de Pau (Pyrénées-Atlantique) le 19 juin 2024.
Des accusations portées contre les battues administratives démenties par la Fédération de chasse des Hautes-Pyrénées, précisant qu'il s'agit d'interventions menées par des lieutenants de louveterie, qui sont des bénévoles agissant en tant qu'auxiliaires de l'État. Elle rappelle que ces battues ne sont pas rares et se déroulent presque chaque année dans le département lorsque cela est jugé nécessaire.