L'Hérault reste un des départements français les plus accidentogènes. Entre le 1er janvier et le 30 novembre 2016, il y a eu 70 morts sur les routes, 420 blessés hospitalisés et 402 blessés légers. Depuis 10 ans, le département de l'Hérault investit dans l'aménagement des secteurs dangereux.
93 morts en 2014, 94 décès en 2015 et 70 sur les 11 premiers mois de 2016, même si les chiffres vont dans le bon sens, il faut encore améliorer les conditions de circulation, notamment sur les routes départementales.
70 morts en 11 mois sur les routes de l'Hérault
Les victimes sont à 45% âgées de 25 à 64 ans mais les 18/24 ans représentent 20% des morts.
71% des accident se produisent en semaine et 54% de nuit.
Les mois les plus dangereux sont en général janvier, mai, juillet, août et décembre.
Les associations d'automobilistes mettent en avant le mauvais état des routes de l'Hérault pour expliquer, le nombre élevé de tués chaque année.
Mais plus d'habitants, environ 8.000 à 10.000 par an, fait plus de voitures sur les routes, donc plus de circulation et plus de risques d'accidents.
Les opérations de contrôles des forces de l'ordre et la multiplication des radars fixes ou mobiles le long des routes ont aussi un effet dissuasif, notamment sur la vitesse.
Dans le même temps, le conseil départemental investit dans l'entretien et l'aménagement des routes.
Les chiffres des accidents et des morts en novembre 2016
Mise en service d’un tourne à gauche à Saint-Geniès-des-Mourgues
Le carrefour entre la RD.610 et la RD.118E2, situé sur la commune de Saint-Geniès-des-Mourgues, constitue l’accès principal à Beaulieu depuis Castries. Près de 9.600 véhicules transitent chaque jour sur cet axe.
Afin de sécuriser les mouvements d’échanges de la RD.610 avec les communes de Beaulieu et de Saint-Geniès-des-Mourgues, un tourne à gauche a été aménagé par le Département de l'Hérault, pour un coût de 237.840 euros.
Objectifs : sécuriser le carrefour, diminuer la vitesse d’approche, favoriser la visibilité.