Condamné en première instance, puis relaxé en appel en 2018 de l'accusation de "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence", le maire de Béziers est définitivement blanchi après ses propos sur une classe du centre-ville accueillant 90% de musulmans. Le Cour de cassation a tranché.
Selon un communiqué de la direction de la communication de la ville de Béziers, Robert Ménard a gagné le procès qui l'opposait à 7 associations antiracistes. Le Cour de cassation vient de rejeter le pourvoi des parties civiles.
La Cour de cassation vient de rejeter le pourvoi de sept associations prétendument antiracistes (LICRA, MRAP, Ligue des droits de l’homme, SOS Racisme, Union des étudiants juifs de France, Maison des potes, etc.), confirmant la décision de mars 2018 de la cour d'appel de Paris. Robert Ménard est donc définitivement relaxé et ces associations politiques sont condamnées à verser 5000 euros de dommages et intérêts pour avoir accusé à tort le maire de Béziers de "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence.
90% d'enfants musulmans dans une classe du centre-ville de Béziers
L'affaire remonte au 5 septembre 2016. Quand Robert Ménard déclare sur LCI :
«Dans une classe du centre-ville de chez moi, 90% d'enfants musulmans. Évidemment que c'est un problème».
Également incriminé, un tweet de Robert Ménard à propos de la rentrée des classes : «La preuve la plus éclatante du grand remplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe...».
.@RobertMenardFR : "Être français, c'est aussi être Européen, blanc, catholique"
— LCI (@LCI) 5 septembre 2016
>> https://t.co/Q5fHIBbyFb pic.twitter.com/HpmqXWfafA
La Cour de cassation confirme le jugement de la cour d'appel de 2018 qui considère «qu'aucun des deux passages incriminés ne contenait un appel ou une exhortation, même implicitement formulée, à la discrimination, à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes déterminées, [...] ni ne stigmatisaient les personnes concernées dans des conditions visant à susciter la haine à leur égard».
Robert Ménard est donc relaxé des accusations de "provocation à la haine" formulées par les 7 associations.
Pourtant, en première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait, en avril 2017, condamné Robert Ménard à 2.000 euros d'amende pour "provocation à la haine et la discrimination".
Et le communiqué de la ville de Béziers de conclure :
"Voilà près de trois ans que Robert Ménard est traîné devant les tribunaux par un aréopage d'idéologues d'antiracistes autoproclamés. Son tort ? Oser décrire la réalité de l'immigration en France, parler franchement du changement de population dans certains quartiers de nos villes et évoquer clairement les atteintes à notre mode de vie.".
(...)
"Ce jugement est une débâcle supplémentaire pour les officines politiques subventionnées, professionnelles du harcèlement judiciaire, qui font de l'hystérisation du débat un lucratif fond de commerce".