A Béziers, les surveillants de prison ont continué leur mobilisation devant les portes du centre pénitentiaire du Gasquinoy vendredi 26 janvier.
Une épave de bateau et un tas de pneumatiques, pour bloquer l'entrée au centre pénitentiaire du Gasquinoy, à Béziers. L'image se voulait forte, symbolisant un système pénitentiaire à la dérive.
Vendredi 26 janvier, les surveillants de prison ont poursuivi leur mobilisation. Tous ont de nouveau pris un jour de congés pour manifester, une cagoule sur la tête par peur de sanctions. Ils possèdent en effet un statut particulier qui leur interdit le droit de grève.
Vers 11h30, une soixantaine de policiers a délogé les manifestants.
A Béziers, les surveillants de prison ont continué leur mobilisation devant les portes du centre pénitentiaire du Gasquinoy vendredi 26 janvier.
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Un projet d'accord
Tous dénoncent des violences physiques et verbales au quotidien et réclament une revalorisation de leur statut. A la maison d'arrêt de Béziers, par exemple, 200 surveillants doivent contrôler et encadrer pres de 1.000 détenus. Selon les manifestants, il faudrait 25 postes de surveillants supplémentaires.
En fin de journée, le syndicat majoritaire UFAP-UNSA a finalement signé un projet d'accord avec l'administration pénitentiaire pour sortir du conflit. En revanche, Force Ouvrière et la CGT ont refusé cet accord. A Béziers, où Force ouvrière est majoritaire, les surveillants attendent des consignes nationales pour reconduire ou non le mouvement.