Les surveillants de prison cessent leur mouvement dans toute l'Occitanie sauf à Perpignan et Béziers

A part à Perpignan et Béziers où le mouvement continue, les surveillants des établissements pénitentiaires d'Occitanie n'ont pas repris le blocage ce vendredi matin. 

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L'Ufap-Unsa signe l'accord
Vendredi 26 janvier, l'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire dans la profession, a validé les propositions avancées la veille par le ministère de la Justice pour mettre fin au mouvement des surveillants pénitentiaires, a appris franceinfo auprès du syndicat. La décision a été prise après un vote parmi ses représentants régionaux. Les deux autres syndicats, FO et CGT pénitentiaire, avaient rejeté l'accord proposé par le gouvernement.

Prisons débloquées
Ce vendredi matin, la parole est à la base pour donner son avis mais à dans la plupart des prisons de la région, il semble que la décision soit déjà prise. Pratiquement aucun surveillant ne s'est présenté ce vendredi matin devant les portes.
A Foix et à Mende, les agents ont adopté une autre tactique, celle du congé de maladie. L'administration pénitentiaire a dû procéder à des réquisitions.

Différentes appréciations selon les syndicats
Après la rencontre et la consultation de leur base, la CGT et Force ouvrière ont annoncé qu'elles ne signeraient pas le document.
"L'essentiel n'y est pas", a estimé la CGT en déplorant l'absence de proposition sur l'évolution statutaire des personnels pénitentiaires, devenue ces derniers jours une revendication clé.
De son côté, Jean-François Forget, secrétaire général de l'Ufap-Unsa, a évoqué après la réunion "des avancées": "On est passé de 30 millions à 34 millions d'euros pour les indemnités et on a débloqué 40 millions d'euros pour les créations de postes", a-t-il dit.

Vidéo : le reportage de Sophie Pointaire et Frédéric Desse
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