"C'est révoltant, on peut vivre avec la nature sans la détruire", un nid d'oiseaux protégés saccagé la nuit sur la plage de Sérignan

Un nid de Gravelots à collier interrompu protégé par un filet a été détruit volontairement dans la nuit du 9 juillet 2023 sur la plage de la Maïre à Sérignan, dans l'Hérault. Cette année, 23 nids ont été vandalisés sur le littoral biterrois.

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Les trois œufs de Gravelots à collier interrompu étaient pourtant protégés par un filet et entourés de cages. Dans la nuit du 9 juillet 2023, les malfaiteurs ont déplacé la cage de protection pour écraser les œufs. Un acte de vandalisme qui scandalise l’association qui œuvre pour sauvegarder l’espèce menacée. Il ne reste que 1500 spécimens en France.

C’est un ras-le-bol. On met des panneaux d’information, on sensibilise et on constate encore des dégradations. Cette espèce est en danger d’extinction. Elle est sur la liste rouge de l’UICN, chaque nid à son importance.

Yann Geshors

Coordinateur de l’association Sauvegarde Hérault Littoral

Destructions en série

10 % de la population de Gravelots à collier interrompu niche sur le littoral biterrois. Cet acte de malveillance n’est pas le premier. L’association de sauvegarde Hérault déplore déjà huit destructions d’œufs sur la plage de la Maïre cette année et recense en tout 23 dégradations de nid sur le littoral Biterrois.

La totalité des pontes de Gravelots à collier interrompu a été saccagée sur le site naturel protégé des Orpellières, malgré la mise en sécurité des sites de nidification par les collectivités. Un acte de vandalisme qui rappelle, celui de juin 2020, tous les nids de Gravelots à collier interrompu et de sternes naines avaient été détruits par le passage de motos et de vélos.

C’est révoltant, chaque année, on constate des dégradations volontaires sur des sites que l'on protège. On peut vivre avec la nature sans la détruire. Il va falloir toucher au portefeuille pour que cela cesse.

Yann Geshors

Coordinateur de l’association Sauvegarde Hérault Littoral

Selon la législation en vigueur, toute atteinte à la conservation des espèces animales non-domestiques peut être sanctionnée de 150 000 euros d'amende et de trois ans d'emprisonnement.

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