La ligne ferroviaire Béziers-Clermont n'est pas rentable et le gouvernement souhaite s'en désengager. Ce que redoute les usagers de la SNCF. En cette rentrée, les élus ont marqué leur colère avec 3 rassemblements successifs samedi, à Millau, Saint-Chély-d'Acher en Lozère et Bédarieux dans l'Hérault.
C'est pour la sauvegarde de la ligne SNCF Béziers - Clermont-Ferrand, qu'élus et usagers ont occupé la gare de Bédarieux, dans l'Hérault, quelques minutes, ce samedi.
Une action symbolique pour maintenir cette dernière liaison Intercités transversale, subventionnée par l'Etat. Cette ligne entre Hérault, Aveyron, Lozère, et Cantal, puis Puy-de-Dôme est fréquentée quotidiennement par une quarantaine de passagers. On l'appelle la ligne des Causses.
La suppression de ce train Intercités est une idée qui ne date pas d'hier. Depuis 1994, ses défenseurs se battent pour sa sauvegarde voire la modernisation de la ligne. Car sauf vers Béziers, le train ne dépasse pas les 60 à 85km/h.
Jusqu'à présent, l'action du collectif a permis de faire reculer l'échéance. Car pour les élus des territoires ruraux traversés, ce train est un poumon social et économique qu'il faut à tout prix conserver.
Prochain épisode, au ministère des Transports, le 15 octobre prochain. En attendant, le collectif reste mobilisé pour lutter contre l'isolement des Hauts-cantons de l'Hérault.
La ligne ferroviaire Béziers-Clermont n'est pas rentable et le gouvernement souhaite s'en désengager. Ce que redoute les usagers. En cette rentrée, les élus ont marqué leur colère avec 3 rassemblements successifs ce samedi, à Millau, Saint-Chély-d'Acher en Lozère et Bédarieux dans l'Herault.
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