Un rassemblement a été organisé ce samedi matin à St André de Cubzac pour protester contre la venue du maire de Béziers qui devait participer à un débat sur le rapprochement de la droite et de l'extrême droite dans le nord Gironde. Il a violemment été bousculé dès son arrivée en début d'après-midi.
En début d'après-midi, des militants de gauche et d'extrème gauche ont bousculé Robert Ménard au moment de son arrivée.
Robert Ménard violemment bousculé à Saint-André-de-Cubzac (33) https://t.co/UJqpw1zPmQ pic.twitter.com/ukjm9SLIfa
— Sud Ouest (@sudouest) 5 mai 2018
La venue du maire de Béziers pour animer un débat autour de la recomposition politique, faisait l'objet de polémique depuis plusieurs jours. Le parti socialiste local s'interrogeait "En Haute Gironde, certains élus de la droite et du centre prennent-ils les citoyens pour des pauvres d’esprit ?" Sa femme et députée de la circonscription de Béziers, Emmanuelle Ménard, s'est indignée de l'accueil reçu par son mari sur twitter.
Après les casseurs du #1erMai, les militants gauchistes peuvent agresser le maire de #Béziers sous les yeux d'élus et sans que la gendarmerie n'intervienne ! Y a-t-il encore un pilote dans l'avion ? #SaintAndreDeCubzac
— Emmanuelle Ménard (@emenard34) 5 mai 2018
La section PS de l'Estuaire appelait également à manifester: "Face à une banalisation de plus du discours d’extrême droite, nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Rassemblons-nous, apportons trompettes, cornes de brume, casseroles et manifestons notre opposition en accueillant bruyamment Robert Ménard".
Les Républicains n'ont pas non plus cautionner la venue du maire de Béziers.
Notre consoeur de France 3 Aquitaine, Marie Neuville, revenait ce midi sur les arguments des opposants à la venue de Robert Ménard à Saint-André de Cubzac.
Robert Ménard s'est exprimé en milieu d'après-midi. Il réagit à l'accueil reçu à Saint-André de Cubzac: "Je prône l'union des droites, notamment pour qu'on en finisse avec ce fascisme de gauche. Je prône l'union des droites que le peuple de droite plébiscite. Alors la gauche panique et devient violente."